
C’est inédit pour notre association : L’ENVOL sera représentée à l’occasion de la transatlantique Jacques Vabres ! Pour la 1ère fois, nos couleurs seront hissées sur un bateau de cette course mythique, qui reliera Le Havre à Fort-de-France en octobre prochain.
Après des mois de préparation, le voilier Class40 « L’ENVOL KERMARREC PROMOTION » de Séverine Amalric et Anatole Facon a été mis à l’eau en août dernier, orné de notre logo. Depuis, ils multiplient les entrainements pour passer les qualifications à la fin du mois de septembre.
Ce projet est avant tout une expédition solidaire et humaine portée par les 2 plus jeunes skippers de la course, et qui offrira de la visibilité à L’ENVOL et sa mission, pour apporter espoir, force et courage aux enfants malades.
Portrait de ce duo d’aventuriers engagés.
Une passion dès le plus jeune âge
À seulement 23 ans, Anatole présente une belle expérience en navigation. Pendant de nombreuses années, il a effectué des régates en dériveur (nationales et championnat d’Europe) et a obtenu un titre de champion de ligue en 2015. Il a très vite été attiré par la navigation au large, entre traversées et remontées de l’océan Atlantique, Transmanche et Transgascogne. Aujourd’hui, il partage son temps entre de nombreuses navigations et la préparation de bateaux, grâce à sa solide connaissance technique. Jeune, dynamique et déterminé, Anatole a brillé lors de la dernière édition de la Route du Rhum en Class40.
De son côté, Séverine est une jeune navigatrice de 23 ans, originaire de Carnac, en Bretagne. Elle a toujours aimé la mer, une passion qui lui a été transmise dès son plus jeune âge par son père. Ses premières expériences de navigation en famille ont rapidement forgé son goût pour l’aventure en mer : ses voyages en mer ont été une source d’inspiration constante pour elle, renforçant son désir de défier les océans. Quand elle a déménagé à Lorient, véritable hub de la course au large en France, elle a rapidement plongé dans cet univers.
Lorsque que le bateau familial a été échangé contre un Figaro 2 spécialement préparé pour traverser l’Atlantique, l’ambition de Séverine était claire : participer à la Cap-Martinique 2022 en duo avec son père. Après un an de préparation, ils se sont lancés dans ce projet avec détermination, et ce, aux couleurs de l’association L’ENVOL.

Quand avez-vous mis les pieds sur un bateau pour la 1ère fois ?

Séverine – Je crois que dès nourrisson j’ai commencé à voyager en bateau. C’est mon père qui m’a tout transmis. Quand j’étais petite, ma famille voyageait beaucoup en bateau. Et dès l’âge de 4 ans, j’ai participé à des stages de voile, en été. En Bretagne, tout le monde passe par là, c’est une activité classique. Et pour moi ça a bien accroché.
Anatole – J’ai toujours navigué. J’ai commencé la voile quand j’étais tout petit, avec des amis, dans le Golfe du Morbihan. A partir de 11 ans, j’ai fait plusieurs régates* en dériveur*. Après, j’ai commencé à naviguer plus loin, sur des plus gros bateaux. Mon 1er voyage significatif a eu lieu l’année dernière, quand je suis parti pour la 1ère fois pendant 4 jours tout seul sur mon ancien Class40. Je suis parti m’essayer, expérimenter et me retrouver. Je me suis senti connecté à la mer, à mon voilier. Depuis toujours, j’aime naviguer seul ou à 2. Je ressens vraiment la puissance de la nature avec moi, et son immensité.
Qu’est-ce qui a déclenché cette passion ?
Séverine – Je dirais que c’est le sentiment de liberté, la possibilité de voir un endroit différent tous les jours. Contrairement à mes amis qui parlaient de leurs voyages, je ne visitais pas les villes de ces pays mais j’en connaissais toutes leurs côtes. C’est une manière différente de voyager, et des instants de tranquillité. Ça donne accès à ce que d’autres ne voient pas.
Anatole – Pour moi, c’est l’immensité – tout est immense en mer – et l’envie de voyager, l’appel de la liberté.
Quelle est la 1ère grande difficulté en mer à laquelle vous avez dû faire face ?
Anatole – La plus grande difficulté, la vraie singularité, c’est d’être bien avec soi-même, de rester seul ou à 2 sur un bateau, parce qu’on se sent loin de tout.
Séverine – Oui, c’est plus le côté psychologique. Les problèmes de matériel, de météo, on s’en sort toujours. Pendant la Cap-Martinique, j’avais pris l’habitude de regarder notre position par rapport à la terre parce que ça me donnait vraiment le vertige de ne rien voir à perte de vue. Sur l’écran tu dézoomes, tu dézoomes… Et tu ne vois rien. Mais c’est un moyen de totale déconnexion. Sur 3 semaines en mer, je ne pensais pas au temps qui passe. Le temps passe vite, on ne s’ennuie pas à bord.
Anatole – Et en même temps, on connecte et on rassemble beaucoup de monde autour de soi.
”On embarque beaucoup de monde avec soi dans ces aventures et c’est pour ça que nous menons la nôtre avec joie. C’est quelque chose qu’on fait pour soi, mais c’est encore plus fort quand on emmène des gens qui ne peuvent pas le faire. C’est génial d’être soutenu par ces personnes-là.
Séverine Amalric, skipper et ambassadrice de L'ENVOL
Un objectif porté par leur engagement
Quel est votre objectif en octobre prochain ?
Séverine – Notre objectif est de terminer la course, et de la terminer bien. Nous avons un bateau qui permet de belles performances mais nous n’avons pas d’objectif de podium ou de classement. Nous souhaitons d’abord faire les choses proprement, avoir un projet bien monté et offrir un maximum de retombées pour nos partenaires.
Au sujet de l’engagement associatif, pour quelles raisons avez-vous souhaité représenter L’ENVOL ?
Anatole – J’ai toujours eu à cœur de m’associer à des causes qui avaient du sens. L’année dernière, je soutenais déjà une association. Cette année, je voulais reproduire l’expérience avec un investissement plus prononcé et un engagement grandi. C’est un honneur de naviguer pour L’ENVOL car ça vous offre beaucoup de choses qui sont très valorisables.
Séverine – Quand j’échangeais avec Anatole, il me paraissait évident de vous choisir pour ce projet. Les missions de l’association sont extra et nous y sommes sensibles. Nous avons un message fort à transmettre et ça nous motive énormément. C’est stimulant de savoir que des enfants bénéficiaires vont nous suivre, des enfants souvent dans l’incapacité de vivre ces choses-là. C’est pour ces enfants-là que nous voulons nous donner les moyens de réussir.

Nous remercions très sincèrement Anatole et Séverine pour leur engagement envers les enfants de L’ENVOL, et pour ce projet qui portera haut et loin les valeurs et la mission de notre association. Rendez-vous dimanche 29 octobre sur nos réseaux sociaux pour suivre le départ et la traversée de nos 2 ambassadeurs !
Un grand merci également à TEDIS de soutenir ce projet et L’ENVOL, ainsi que KeriMedical, Medibook®️ Incomed®️ et Casabella.
Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en taguant L’ENVOL pour faire découvrir cette actualité à votre entourage !