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Témoignages 20 ans de L’ENVOL : « L’ENVOL a changé leur vie… »

Après trois ans de combat contre la maladie, Léa et sa maman ont repris des forces à l’occasion d’un séjour à L’ENVOL.

Léa parce qu’elle a pu goûter au bonheur d’être une petite fille comme les autres, avec des enfants de son âge. Sa maman parce qu’elle a bénéficié de sept jours de répit. Elles racontent cette expérience qui a encore renforcé leurs liens.

Comment avez-vous connu L’ENVOL ?

La maman de Léa.
Par le biais de Gustave Roussy, en 2012. Léa avait 9 ans. Elle était tombée malade un an auparavant. Elle n’était plus hospitalisée mais on y allait quasiment un jour sur deux pour faire les transfusions. C’est une pédopsychiatre de ce centre de lutte contre le cancer, le Dr Clémentine Lopez, qui nous a parlé de l’association et de ses bienfaits pour les enfants.

Qu’as-tu fait et qu’as-tu appris à L’ENVOL ?

Léa.
Ma première session à L’ENVOL, c’était la première fois que je me séparais de ma mère. Je n’avais jamais dormi sans elle. J’ai adoré. Les bénévoles m’ont donné confiance en moi en ne me laissant jamais seule. J’aimais beaucoup le château avec les infirmières déguisées en princesses et le médecin déguisé en roi. D’ailleurs j’ai revu le roi de ma première session à Camaret-sur-Mer, en Bretagne !
La maman de Léa.
Jamais je n’avais imaginé laisser partir mes enfants en séjour. C’était ma première séparation avec Léa, notamment après un an à l’hôpital à être ensemble 24 heures sur 24. D’être éloignée de ses parents et du milieu hospitalier a changé beaucoup pour Léa. Elle a pu goûter au bonheur d’être une petite fille comme les autres, avec des enfants de son âge et des adultes compétents et bienveillants.

Quelles activités as-tu préférées ?

Léa.
J’ai appris à aimer l’escalade. Au début, je détestais ça… C’était haut, ça me faisait peur. Les bénévoles nous encourageaient en accrochant des ballons en hauteur sur le mur. Donc je montais et j’éclatais un ballon. Je me balançais comme si j’étais sur une liane. J’ai beaucoup aimé aussi le tir à l’arc, je n’en avais jamais fait. Ce qui est magique ce sont les veillées. Je me souviens de celle où il fallait aider un pirate à récupérer son trésor, tous les jeux rigolos qu’on a pu faire avec des hommes de Cro Magnon et des bonhommes de neige. J’ai gardé en souvenir un bracelet que je porte toujours à mon poignet. J’ai adoré aussi les spectacles de fin de séjour avec les diaporamas photos que je regarde une fois rentrée. Puis les musiques qu’on chantait… Quand je les réécoute, plein de souvenirs de L’ENVOL me revienne.

De quoi te sens-tu capable grâce à L’ENVOL ?

Léa.
De me faire des amis. Même si je suis plutôt sociable, j’appréhendais la relation avec les autres enfants. Depuis que je suis à l’hôpital, je me sens un peu délaissée parce que j’ai été malade, parce que je n’ai pas de cheveux… A L’ENVOL, mes copines se chamaillaient pour savoir laquelle pourrait me soutenir en me tenant le bras. A la fin du séjour, on a échangé nos numéros. L’ENVOL m’a aussi appris à défendre mes idées. Par exemple, c’est moi qui ai trouvé le thème de la « soirée entre nous » pendant le séjour en Bretagne. On a fait une soirée « cocooning » avec du vernis, des masques, de la musique tout en préparant le spectacle du lendemain. J’ai adoré !
La maman de Léa.
L’inclusion a été quelque chose d’essentielle pour Léa. Elle a pu faire les mêmes activités que les autres enfants grâce au cadre mis en place par L’ENVOL et aux efforts consentis par l’ensemble des bénévoles. Ce qui est si appréciable et différent à L’ENVOL, c’est que du début à la fin, les enfants sont plongés dans une ambiance de fête !

Est-ce que vous avez l’impression que Léa a appris des choses grâce à L’ENVOL ?

La maman de Léa.
Oui. Elle a été coupée du monde à 8 ans. On est restée 3 ans complets dans la maladie. Depuis, elle avait du mal à se faire des amis puisqu’elle n’était pas scolarisée avec des enfants de son âge. L’ENVOL lui a permis de renouer avec une vie sociale qu’elle avait perdu à l’hôpital. Léa a beaucoup pris confiance en elle. Elle a eu le sentiment d’être comme tout le monde, d’avoir une vraie vie d’enfant. Elle a pris de l’assurance. Maintenant elle en a beaucoup.

Recommanderiez-vous L’ENVOL ?

La maman de Léa.
Ah oui ! Les enfants sont super bien entourés autant médicalement, qu’émotionnellement. C’est génial ! C’est un coup de cœur. Ce que j’apprécie à L’ENVOL c’est toute la structure, le professionnalisme dont font preuve les équipes. Après 13 mois d’hôpital et de vie qui s’est arrêtée, j’ai soufflé pendant une semaine la première fois que j’ai confié Léa à L’ENVOL.

L’ENVOL si c’était à refaire, tu le referais ?

Léa.
Je l’ai toujours dit : quand je serai adulte je veux devenir bénévole !

« Sur la photo, je suis à un séjour de L’ENVOL avec un bénévole : Benjamin ! Il m’a fait tellement rire ! Il prenait l’accent marseillais, il dansait n’importe comment, il était déguisé en pompier… Il a été là à chaque moment où j’avais besoin de lui. »