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Témoignages 20 ans de L’ENVOL : « L’ENVOL a changé leur vie… »

Rencontre avec Antoine, bénévole accompli de L’ENVOL

A plus de 50 ans, cet habitant de l’Oise s’est vu pousser des ailes quand il a accompagné pour la première fois des enfants malades dans le cadre de leur séjour à L’ENVOL. Ancien agent de la RATP, Antoine a ensuite fait jouer son réseau pour collecter près de 14 500€ au bénéfice d’une association qui est devenue sa deuxième famille.

19 juin 1979 : Rencontre avec mon épouse
1987 : Naissance de mon fils Gregory
1994 : Naissance de mon fils Thomas
2001 : Premier marathon
2015 : Retraite et 1er séjour de bénévolat à L’ENVOL
Début 2018 : Grand-père pour la première fois

Vous êtes bénévole à L’ENVOL depuis 2015. Comment vous est venue l’envie de vous investir auprès d’enfants gravement malades ?

Quand j’ai été retraité de la RATP, j’ai souhaité donner de mon temps à une association. J’ai entendu parler de L’ENVOL à la télévision et c’est comme ça que j’ai décidé de m’occuper d’autres enfants que les miens.

Comment s’est passé votre recrutement ?

Le recrutement a été très exigeant ! Le premier entretien dure entre 45 minutes et 1 heure. J’ai dû produire deux références qui n’étaient pas des amis proches ni de la famille. Ils ont été très sérieusement questionnés.
Le recrutement n’est pas tout ! Une formation de deux jours est délivrée aux bénévoles avant leur première session.
L’ENVOL souhaite que ses bénévoles soient suffisamment ouverts d’esprit pour travailler avec des personnes qui sont plus âgées ou plus jeunes, plus ou moins expérimentées, aux capacités d’adaptation et de flexibilité différentes. Pour L’ENVOL, le bénévole parfait est un bénévole motivé, dynamique, qui a du bon sens et qui a vraiment envie de faire du bien dans la vie de l’enfant. La sélection est exigeante, c’est vrai, mais c’est pour le bien des enfants car ils sont notre priorité.
A L’ENVOL, le bénévolat n’a pas de prix. Chaque enfant est accompagné par au moins un bénévole 24h/7j. Les bénévoles sont mobilisés jour et nuit pour assurer la sécurité médicale, physique et émotionnelle des enfants.

Comment s’est déroulée votre première session ?

C’était en août 2015, dans les Hauts-de-Seine, à Rueil-Malmaison. J’avais complètement le trac avant de commencer et à mon arrivée, je me suis senti seul. La moyenne d’âge des bénévoles tournait autour de 27 ans et la plupart était des femmes. Moi, je faisais figure de papi de la session. Ce sentiment de solitude a très peu duré. Le courant est passé vite et bien avec les autres bénévoles car on est tous là pour la même chose : faire passer du bon temps aux enfants, les emmener ailleurs que dans leur quotidien à l’occasion de vacances extraordinaires, organiser des jeux où il n’y a pas de gagnant ni de perdant mais de la coopération et de l’inclusion.

Y’a-t-il eu des rencontres qui vous ont touchées plus que d’autres ?

Du côté des bénévoles, j’ai été scotché par tous ces jeunes qui donnent de leur temps au lieu de partir en vacances. Cette jeunesse-là, elle est au top ! Du côté des enfants, à chaque session, je suis toujours ému et impressionné par leur force de caractère qui les fait aller au bout de toutes les activités, même les plus périlleuses comme l’escalade ou l’accrobranche. Ils sont toutes et tous très attachants, émouvants, drôles, espiègles… Ce sont avant tout des enfants.

En 2016, vous avez collecté près de 14 500 € au profit de L’ENVOL. Comment avez-vous fait ?

L’ENVOL fonctionne exclusivement grâce à la générosité des entreprises et des particuliers. Je participe régulièrement aux opérations de collecte mises en place au moment des fêtes de fin d’année. J’ai voulu aller plus loin en proposant à une association sportive de la RATP de soutenir L’ENVOL à l’occasion d’une course, en juin 2016. Il s’agit des Ajités, l’association des joggeurs et traileurs de la Régie à Val de Fontenay. Ça a été un grand moment !

L’ENVOL change la vie des petits et parfois des grands. Est-ce que l’association a changé votre vie positivement ?

On peut le dire ! Etre bénévole à L’ENVOL me fait un bien fou. Ma famille me soutient énormément dans mes actions ; mon épouse m’achète même mes costumes et mes différents accessoires qui font beaucoup rire les enfants et les bénévoles. Les rencontres que je fais au sein de l’association, c’est mon monde secret. Grâce à L’ENVOL, je me suis découvert des amitiés qui me paraissent durer depuis des décennies alors qu’elles n’ont que trois ans. Chaque année, j’apprends plein de trucs grâce aux autres bénévoles. A 57 ans, j’ai même peint des fresques avec Monica, une bénévole qui a fait une école d’art, au cours d’une session. Je m’en pensais incapable. Ça aussi c’est la magie de L’ENVOL !
« Je reste scotché, cette photo fait remonter beaucoup de souvenirs. On le voit sur mon visage que je suis super content. Cette enfant m’a beaucoup touché. J’ai du mal à trouver des mots, on s’apprêtait à aller faire de l’escalade… J’étais tout le temps déguisé. J’aimais bien le panda.»